Il enchante | Source de
bons
souvenirs
pour Carl | Carl aime se faire rappeler par sa mère le passé heureux avec
son père : « Souvent elle [Nicole, sa mère] me raconte des […]
histoires de quand […] papa était là. C’est lui qui avait emmené
Babouche à la maison. Elle avait juste trois mois, elle n’était
pas plus grosse que moi dans ce temps-là ». B1–52.5
Pour alléger le texte, nous avons choisi de référer aux ouvrages à l’aide des codes
suivants :
B1–12 = Ne touchez pas à ma Babouche, page 12
B2 … = Babouche est jalouse
B3… = Sauvez ma Babouche
B4… = Ma Babouche pour toujours
C1… = Petit Chausson, grande Babouche
C2… = Pas de Chausson dans mon salon
C3… = Pas de prison pour Chausson
C4… = Mon cher Chausson
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Il aide | Déclencheur
d’empathie
pour Carl,
son pire
ennemi | L’ennemi juré de Carl, Garry, change d’attitude à son égard
quand il apprend que Carl est orphelin de père : « Garry,
mon pire ennemi, est devenu mon meilleur ami. Même moi, je
n’y croyais pas. Je n’avais pas confiance […]. Je pense qu’il a
commencé à s’intéresser à moi le jour où il a su que papa était
mort. » B3–13. |
Il interpelle | Source
d’angoisse | La mort de son père incite Carl
1) à s’interroger sur le sens de la mort de sa chienne : « j’étais
tellement heureux avec ma chienne. Pourquoi est-ce que c’est
Babouche qui est partie? Comme papa. Et pas un petit chien
stupide comme Chausson? »
2) à anticiper son propre désarroi dans l’éventualité de la mort
de sa mère : « Mais aujourd’hui, j’ai peur. J’ai peur qu’après
Babouche, après papa, il y ait encore un autre nom sur la
liste. Je ne veux pas me retrouver seul au monde sans Nicole. »
B4–24. |
Il provoque | Source
d’ingérence
et
d’agressivité | L’arrivée de René, le père de Garry, dans la vie de Nicole, fait
naître de l’agressivité chez Carl, qui voit en cette liaison qui se
dessine une trahison à l’égard de son père décédé.
1) Il ne faut pas oublier le père idéalisé : « René accourt dès
qu’il finit de travailler. Il arrive chaque fois avec une petite
trouvaille qu’il a faite en chemin, paraît-il. […] S’il pleut, ils [sa
mère et le père de Garry] s’installent dans la cuisine et vident
la cafetière. Ils parlent et parlent sans arrêt. […] Je commence
à avoir un peu peur de ce qui pourrait se passer. […] Il ne
faudrait pas que, en plus de Babouche, maman oublie papa
maintenant. » C2–27
2) Son égocentrisme, lié à l’insécurité causée par la mort de son
père, amène Carl à semoncer sa mère : « Aujourd’hui, samedi,
j’ai pris une grave décision. Je ne laisserai pas maman gâcher
bêtement notre vie. Je vais l’obliger à regarder les choses en
face. Si elle est amoureuse, je vais l’aider à voir clair, moi. Je
vais lui rappeler tous ceux qu’elle est en train d’oublier. Je suis
encore vivant à ce que je sache. Je devrais avoir mon mot à dire
avant d’hériter d’un nouveau père, il me semble. » C2–41. |